L'Élégance du Thé

Les hommes de lettres ont depuis toujours un rapport indissoluble L'Élégance du Théavec le thé. Dans le passé, chaque année, en temps de la cueillette du thé, ils enverraient des feuilles de thé justement cueillies à leurs parents et amis de loin, en exprimant qu'ils leur ont beaucoup manques. Quand les hommes de lettres se sont assemblés à l'occasion d'un certain but littéraire, le thé et le vin étaient toujours les meilleurs compagnons des poèmes. Dans la dynastie des Tang, il avait lieu chaque printemps la sélection du thé qui était organisée et surveillée par le gouverneur local. En même temps, il y aurait une fête de thé qui avait lieu une fois par an où les savants et les célébrités se réunissaient. C'était une anecdote très populaire de l'époque. Quant à la dynastie des Song, la fête de thé se répandait encore plus vaguement partout dans le pays. Des hommes de lettres qui partageaient des goûts similaires tenaient souvent des fêtes de thé tour à tour. Si certain fournissait du thé de qualité faible ou du thé mal cuit, il serait puni par ses amis de thé.

Le thé est l'objet d'éloges des hommes de lettres depuis des siècles. Il y a d'innombrables poèmes, peintures et oeuvres calligraphiques au sujet du thé dans l'histoire de la Chine. Aux yeux des hommes de lettres, le thé est un symbole d'une haute qualité en raison de son caractère noble et significatif. En fait, le thé est pourvu d'une moralité idéale des littérateurs chinois. C'est pour cette raison-là, l'offre du thé est devenue un moyen important pour cultiver l'amitié et le sentiment entre eux et considérée comme un cadeau original.

Non seulement des amis proches profitent du thé pour renforcer l'amitié, même les inconnus deviendraient les meilleurs amis en raison de la passion mutuelle pour le thé. Le plus célèbre essayiste de la dynastie des Ming, Zhang Dai (1597-1679) a entendu souvent parlé d'un vieillard dont le nom a été Min. Ce vieillard Min a eu un très beau savoir-faire sur la cuisson du thé. Il a décidé ainsi de lui rendre visite. Tout après avoir vu Zhang Dai, M. Min s'est rappelé soudain qu'il avait oublié sa canne chez lui et s'est hâté de retourner. Quand le vieillard Min est revenu, il a été surpris de voir Zhang Dai attendre toujours là. Zhang Dai a expliqué son but au vieillard et disait qu'il ne partirait pas jusqu'à ce qu'il goûte une tasse de thé préparée par lui. Le vieillard était très content à sa parole. Il l'a invité à son propre maison de thé et lui a très vite préparé le thé. Connaissant très bien le domaine du thé, Zhang Dai est arrivé à indiquer en précision l'origine de l'appareil, des feuilles et même de l'eau. Le vieillard Min était si joyeux de le rencontrer et ils étaient devenus amis très proches depuis jamais.

À part Zhang Dai, les hommes de lettres qui adoraient le thé, comprenaient le thé et jouissaient du thé n'étaient pas rares. Le poète de la dynastie de Tang, Bai Juyi (772-846) était l'un d'eux. Bai était accro du thé. Il a souvent dégusté du thé avec des moines locaux pendant son mandat à Hangzhou, ce qui lui inspirait d'une vingtaine de poèmes sur le thé. En fait, il y avait beaucoup de gens qui copiaient des poèmes de Bai pour échanger du thé dans le marché. Pour Bai, qui s'est consacrée au thé de toute sa vie, cela serait un grand confort.