Point de départ de la philosophie chinoise - Zhou Yi

Zhou Yi (livre des variations) est la source fondamentale de la philosophie chinoise, y compris toutes ses subdivisions. Dans une certaine mesure, c'est Zhou Yi qui fait la sensibilité particulière de la philosophie chinoise, autrement dit, le charle singulier et l'ambiance extraordinaire de la Chine commence par la façon de pensée singulière dans Zhou Yi.

Un livre mystérieux et profond

C'est un livre au sujet de la mutabilité. Le caractère chinois Yi a trois significations: mutabilité, immutabilité, aise et simplicité. « Mutabilité », c'est-à-dire, les choses du monde changent toujours; « immutabilité » se limite dans les phénomènes changeant, « Dao » ne change pas relativement; « Yi » a une autre signification: simple et facile, c'est-à-dire, en apparence, Zhou Yi est compliqué, obscur et profond, mais une fois compris ses règles fondamentales, on peut le pratiquer simplement et facilement.

Zhou Yi base sur hui-trigramme, qui, selon la légende, est créé par Fu Xi. Fu Xi est le père du peuple chinois, il a appris aux paysans à tresser les nœuds, à pêcher, à chasser et à élever les animaux. Dans l'antiquité, un cheval-dragon saute du Fleuve Jaune avec le He-Tu sur le dos; après, une toutue divine flotte de la rivière Luo, avec le Luo-shu sur le dos. Après avoir lu le He-Tu et le Luo-Shu, les saints de cette époque-là ont créé huit-trigrammes. Le He-Tu est composé par les nombres de Un à dix, alors que le Luo-Shu est formé des nombres de Un à neuf. Inspiré par cela, l'homme se rend compte des nombres pairs et impairs et comprend que les nombres ont leur nature Yin ou Yang. Dans Zhou Yi, les nombres et les trigrammes sont tous en harmonie. Luo-Shu découvre la relation entre les nombres et les trigrammes. Cela est différent de la logique rigoureuse de la philosophie occidentale, mais cela reflète justement la façon de pensée rigoureuse, efficace et singulière des anciens chinois.

Point de départ de la philosophie chinoise - Zhou Yi
 He-Tu                                                         Luo-Shu

Xiang(image) est la base constructrice du Zhou Yi: le caractère chinois Xiang a le sens d'imiter et de symboliser. Les anciens Chinois pensent qu'il existe huit espèces fondamentales dans le cosmos: ciel, terre, tonnerre, vent, eau, feu, montagne et rivière, et elles sont symbolisées respectivement par les huit trigrammes de Qian, Kun, Zhen, Xun, Kan, Li, Gen, Dui. Si on veut connaître les images concrètes représentées par les huit trigrammes, on doit consulter d'abord le livre de « De trigrammes », qui sert spécialement à expliquer les images dans les trigrammes. Dans ce livre, chaque trigramme a des interprétations et des symboles concrets, par exemple, Qian symbolise le ciel, le rond, le seigneur, le jade, etc.

Les signes principales dans Zhou Yi sont: ligne indivisée « — », dite ligne Yang, et ligne divisée « - - », dite Ligne Yin. La ligne Yang représente Yang Qi(fort) et celle Yin symbolise Yin Qi (faible). Le mariage de Yang Qi et Yin Qi produit les êtres du monde. Le croisement des trois lignes constitue un huit trigrammes. La multiplication des huit trigrammes fait soixante-quatre trigrammes.

Le langage de Zhou Yi a deux divisions : les classiques (Jin-gWen) et les commentaires (Zhuan Wen). Selon la légende, les classiques sont créés par Fu Xi et le roi Wen du Zhou. Avec presque cinq mille mots, les classiques expliquent les soixante-quatre trigrammes et les 380 lignes. Les classiques sont obscurs et concises, et dans les époques suivantes, on fait des notes la-dessus. La Grandes Appendice éclaire les classiques, donc, pour saisir la sagesse de Zhou Yi, il faut recourir à la Grande Appendice. Généralement, on pense que c'est Confucius qui est l'auteur de celle-ci. Quand il atteint un âge avancé, il passe beaucoup de temps à étudier Zhou Yi, à tel point que les bandes qui relient les tablettes de bambou ont rompu à plusieurs reprises. Par souci que la postérité ne comprenne pas Zhou Yi, il écrit dix articles dans la Grande Appendice, on l'appelle aussi « Dix Ailes » (ShiYi), c'est-à-dire, les articles reliés en tablettes de bambou se déroulent comme les ailes.

De la Grande Ultimité(Tai Ji) aux huit trigrammes

D'après Zhou Yi, la Grandes Ultimité est le point de départ du cosmos. Chaque chose dans ce monde à sa Tai Ji, et l'ensemble des choses a aussi la sienne. L'existence des choses est continuelle, divisible, elle est la combinaison naturelle de « partie » et « ensemble ». Le diagramme qui concrétise Tai Ji est Tai Ji diagramme: un cercle divisé par une ligne coulante fait deux demis: un en blanc(Yang), l'autre en noir(Yin). L'ensemble des deux est comme un poisson, d'où le prénom de Tai Ji, Poisson Yin-Yang. Voir plus

Charme de la philosophie de Zhou Yi

Zhou Yi souligne la relation intime des choses et vise à découvrir la même source de l'esprit et des choses. En même temps, c'est un livre qui déduit la théorie de la nature et fait comprendre les affaires humaines, comme cela, les hommes peuvent saisir la loi de la nature et comprendre les indices du changement de l'homme et des choses. Ayant analysé son temps et sa situation, l'homme peut mieux envisager les changements du monde. Voir plus