Wushu et la Civilisation Chinoise

Wushu et la Civilisation Chinoise

Le wushu, fruit de la sagesse des Chinois depuis mille ans, fait montrer la civilisation traditionnelle chinoise à travers des techniques d'attaque et la mentalité nationale par l'entraînement physique et la légitime défense. La théorie du wushu s'appuie sur les idées du juste milieu et du renforcement de l'énergie essentielle du confucianisme, le maintien de la paix du cœur et la formation du corps du taoïsme ainsi que la méditation et l'illumination du bouddhisme. Ces trois écoles font du wushu un système vaste et profond qui renferme en lui une philosophie orientale - l'harmonie entre la nature et l'homme, et une sorte de culture martiale unique dans le monde.

Parmi les cultures multiples chinoises, le wushu est un système fermé et ne subit presque aucune influence étrangère sauf celle du bouddhisme introduit de 206 avant notre ère à 265. Issu des milieux populaires, il reflète les caractères des gens ordinaires ainsi que leur manière de penser et d'agir. En tant que culture folklorique, il a l'air plus dur et rustique que les cultures dites nobles telles que la musique, le jeu d'échecs, le calligraphie, la peinture, la littérature et l'archéologie. En revanche, c'est justement sa rusticité et sa dureté qui en fait une terre pure de la civilisation traditionnelle chinoise.

La civilisation chinoise qui enfante et nourrit le wushu favorise son développement et son amélioration, mais le restreint à la fois. En général, le wushu s'intègre à la philosophie, le stratagème, la médecine, les méthodes de préservation de la santé, la religion, la littérature et l'art traditionnels chinois pour rendre les cultures chinoises plus multiformes.

Préservation de la Santé

Les arts martiaux chinois accordent de l'importance au renforcement et à l'harmonie du corps et l'esprit. D'une part, on doit garde bonne humeur et renforcer l'énergie essentielle ; d'autre part, il faut entraîner les membres du corps pour les rendre valides. En plus de l'amélioration des fonctions de l'organisme et du maintien de la santé, la pratique du wushu peut également ralentir la sénescence. Pourtant est-ce qu'il est possible d'allonger l'espérance de vie en le pratiquant ? Ou ceux qui sont forts en wushu jouissent certainement d'une longue durée de vie ? Il faut y réfléchir plus.

La santé et la longévité ne sont pas de conceptions de même ordre. Il existe un certain lien entre les deux, mais elles ne sont pas équivalentes. L'espérance de vie est déterminée par bien des éléments. On ne peut pas l'estimer à travers seulement la pratique du wushu ou les exercices respiratoires.

Comme tout le monde le sait, la pratique du wushu peut fortifier les membres du corps, mais ce n'est qu'une fonction superficielle. Son rôle clé est en fait d'entraîner le système nerveux central et les organes internes. D'après les méthodes de santé antiques, le fluide vital, l'énergie essentielle et la physionomie naturelle sont les trois bases de l'existence. Le fluide vital vient des reins et constitue la base de la vie avec le surnom « porte de vie »(pas l'acupoint du même nom). L'énergie essentielle est native et passe par les reins La physionomie naturelle illustre la nature propre de l'être humain et constitue la manifestation extérieure des deux premiers piliers. L’être humain est ne avec le fluide vital, l'énergie essentielle et la physionomie naturelle qui s'affaiblissent sous l'influence des émotions et des désirs divers. Leur dégradation donne jour a des maladies variées et conduit à la défaillance, à la sénilité précoce et à la mort prématurée. Les méthodes de santé de l'antiquité consistent à fortifier le corps et l'esprit par les exercices respiratoires et à les faire revenir à l'état primitif, en vue de l'harmonie et la cohérence profondes entre l'homme et la nature. Voir plus

Wushu dans la Littérature et les Films

Le wushu donne naissance à un complexe de paladins des Chinois. Jackie ChanPendant deux mille ans d'histoire de la Chine, les récits sur les paladins surgissaient perpétuellement et se sont Chinois réunis en une culture spéciale qui apprécie la conduite des redresseurs de tort. Le complexe sert de socle psychologique social à la culture des paladins.

Les romans de cape et d'épée, prospères de tout temps, font preuve du complexe de paladins des Chinois dans le cadre la littérature.

On aime ces romans parce que l'on apprécie les qualités des paladins telles que la désinvolture, le courage, le respect de la promesse et la fidélité, au lieu des arts martiaux hors pair. Sous la plume de romanciers, les redresseurs de torts, dégagés et déchaînés, voyagent partout, se mettent à l'écart du monde et dédaignent les lois, les seigneurs et les hauts fonctionnaires. Certains d'entre eux sont reclus dans un temple isolé ou une montagne éloignée, alors que certains autres braves dépensent de l'argent pour alcool et belles filles dans les restaurants de luxe. Ces derniers luttent contre la destinée par l'ardeur de l'amour et de la haine ainsi qu'une vie retentissante. Leur liberté et leur splendeur font rêver les lecteurs. Voir plus