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Le Mont Emei se trouve à sept 200 kilomètres et au sud-ouest de kilomètres au sud-ouest de la ville et à Chengdu. Il s'élève à 3099 mètres d'altitude. Le chemin en cailloux serpente à flanc du pied jusqu'au sommet.
Le relief du Mont Emei s'étend et ondule dans le lointain. Les chaines et les pics sont entrecroisés, dentelés, saillants, concaves, superposés, égale¬ment multicolores, étranges et verdo¬yants. Le plan d'ensemble est impétueux et majestueux. Le paysage de bas en haut est merveilleux, gracieux, fascinant et le plus attachant du monde.
L'Emeishan est à l'origine un lieu sacré du taoïsme. Depuis la dynastie des Tang, le bouddhisme s'épanouit et se répandait largement en Chine. L'influence du taoïsme s'est affaiblie et sa sphère s'est réduite. Le Mont Emei devient un lieu sacré du bouddhisme, surtout consacré au culte du bodhisallva Samanlabhadra, Puxian en chinois.
Il est aussi connu que le Jiuhuashan dans la province de l'Anhui, le Putuoshan au Zhejiang et le Wutaishan au Shanxi. En tant que haut lieu du bouddhisme, le Mont Emei est réputé comme l'un des quatre musées bouddhiques naturels en Chine.
11 se trouve au pied du Mont Emei. 11 a été construit sous les Ming el reconstruit sous les Qing. Quatre édifices s'élèvent en enfilade sur quatre terrasses en gradin. Les statues des bouddhas sont toutes resplendissantes de dorures. A l'intérieur du temple se dresse la Pagode Huayan en cuivre rouge pourpre à 14 étages et haute de 7 mètres, où ont été moulées plus de 4 700 petiles statuettes bouddhiques en cuivre et gravé au "canon Huayan" , une école du bouddhisme. La statue en porcelaine émaillée de bouddha est très belle et gracieuse.
Ce temple mérite une visite. C'est la porte officielle du Mont Emei.
Ce temple a été construit en 1585 sous le règne de l'empereur Wanli des Ming. C'était à l'origine un monastère taoïste. Avec le déclin du taoïsme, il se vit transformer en temple bouddhique sous la dynastie des Qing, consacré principalement au bouddha Maitreya. Devant l'entrée se trouve une grosse pierre où Puxian fit halte lors de son ascension du Mont Emei.
Il a été construit à l'époque des Tang. Au dire d'une légende, des locaux étaient gravement agressés par un tigre sorti de la montagne. Pour leur porter secours, le supérieur de cette bonzerie parvint à dompter le tigre. La colline située derrière le temple ressemble à un tigre couché, d'où le nom de cet édifice. Tout autour, les arbres se dressent jusqu'aux nuages et ombragent le site. Les alentours sont paisibles et pittoresques. C'est un lieu idéal pour fuir la chaleur en été.
Ce grand édifice réalisé sous la dynastie des Jin s'appelait alors le Temple du Sage Universel. C'est l'une des principales bâtisses du genre au Mont Emei. A l'époque des Tang, il portait le nom du Temple de l'Eau Blanche. Grâce à l'importance de son agrandissement, il a été baptisé le Temple de la Longévité et des Dix Mille ans sous les Ming. Sept grandes cours en enfilade étaient grandioses et somptueuses. En 1946 une partie du temple aurait été détruite par t'incendie. Et les principaux édifices sont restitués en 1953 comme ils étaient à l'origine.
A l'intérieur de la grande salle s'érige depuis 980 la statue en bronze de bodhisattva Puxian assis sur le dos de l'éléphant blanc. Sur quatre murs inférieurs on voit vingt-quatre petits tabernacles taillés en rangs dont chacun abrite une statuette bouddhique en fer. Aux quatre murs supérieurs se rangent en six étages de tabernacles, dans lesquels s'installent 307 petites statuettes en bronze. Ces oeuvres possèdent une haute valeur historique, culturelle et artistique.
Il a été construit en 1612 sous les Ming et se compose de quatre cours en enfilade, couvert de tuiles en fer et connu sous le nom du vieux " Temple dans la montagne". La construction actuelle a été rénovée à l'époque des Qing. Le temple antique s'appuye sur la falaise escarpée et donne sur le pic Huayan qui se cache dans le bois verdoyant. C'est ici qu'on éloigne le monde des morts. La caverne aux neuf vieillards se trouve à droite. La légende dirait que ce sont neuf immortels qui avaient habité dans cette caverne. D'où le nom du temple très connu pour la résidence de neuf vieillards immortels.
Il s'appelait jadis " le Pavillon de l'Eau sainte". Devant l'entrée se trouve une fontaine qui jaillit d'un rocher et s'écoule toute l'année. Elle est limpide et propre. Cette eau est désaltérante. D'où le nom actuel. Près de la fontaine, sur le précipice on remarque de belles épigraphes idéographiques gravées sous les diverses dynasties. Ces oeuvres sont considérées comme des calligraphies de haute qualité.
Construit à l'époque des Ming, il était très petit et s'appelait le Couvent de nonnes bouddhiques du Bonheur. Devant l'entrée se trouve l'étang hexagonal. La légende dirait que le bodhisattva Puxian y fit se baigner son éléphant. Reconstruit et agrandi en 1699 sous les Qing, il portait ainsi le nom actuel. Dans la salle centrale s'érigent les statues des bodhisattvas Avalokitesvara, Ksitigarbha et Mahatha-prata.
Le temple s'installe dans le bois des sapins situé à 2 100 mètres d'altitude. Tout esl tranquille. C'est un lieu idéal pour se reposer.
Il a été construit à l'époque des Qing. Selon la légende, un passager grimpait le Mont Emei pour prier l'immortel. Lorsqu'il arriva ici, il n'avait plus d'argent. Dans l'adversité, il rencontra un vieux bûcheron. Ce dernier était distingué bien qu'en tenue négligée. Le passager demanda de l'aide au vieil homme qui lui donna un bâton après. Aussitôt, ce bâton se transforma en dragon pour porter son nouveau maître à la maison. C'est de là que viendrait le nom du temple.
C'est le sommet du Mont Emei qui culmine à 3 077m d'altitude. Sur la cime on voit le Temple de la Lumière Universelle construit à l'époque des Han de l'Est. Il a été reconstruit sous les Qing. En haut se trouve la salle en bronze dite salle d'Or dans laquelle s'érige la statue du bodhisattva Puxian avec d'autres à ses deux côtés. De la terrasse de la lumière, on a une vue splendide sur les pics et les vallées environnantes. C'est là que l'on peut admirer trois spectacles extraordinaires; le lever du soleil qui embrase progressivement les nuages du matin;la mer des nuages fantastiques qui masque et dévoile le paysage en changement permanents ; la " lumière du Bouddha" qui apparaîtra entre dix et seize heures. Ce phénomène rare durerait quelques minutes en ce laps de temps, on peut apercevoir sa propre silhouette reflétée dans le ciel. C'est vraiment un miracle extraordinaire.
Il se trouve au pied de la montagne du coeur de boeuf. Ce pavillon esl entouré de deux torrents sortis de la montagne ; le fleuve du dragon blanc à l'est et le fleuve du dragon noir à l'ouest. Ces deux cours d'eau confluent devant l'entrée du pavillon. Près d'ici s'élève une pierre noirâtre, haute de quelques mètres, appelée la pierre du coeur de boeuf. En haut des deux ponts voûtés en pierre se jettent les deux torrents qui s'écoulent en cascades. Ils sortent de bas et s'abattent contre la pierre. Les embruns rejaillissent en tous sens, étincellants comme des perles. Quel spectacle magnifique！