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Aux portes du Tibet, dans une vallée encaissée du Sichuan, Chengdu 
est une ville agréable, toujours appréciée des voyageurs. La ville se situe dans la plaine à l'ouest du Sichuan Jl| H^pUS, à peu près sur la même longitude que le Caire.
Capitale de la province du Sichuan, Chengdu existait déjà à l'époque des Printemps et des Automnes (770-475 av. J.-C). Au IIe siècle avant notre ère, de riches familles y possédaient terres, parcs et même entreprises sidérurgiques. Chengdu devint la capitale du royaume de Shu à l'époque des Trois Royaumes (221-265). En raison des tissus de brocart qui s'y fabriquaient, Chengdu fut baptisé sous les Han Jinguancheng, « la ville du Magistrat des brocarts ». Puis, à l'époque des Cinq Dynasties, elle fut nommée Furongcheng la « ville hibiscus ». Jusqu'en 1949, Chengdu avait gardé son aspect traditionnel et ses murailles carrées. Le centre de la ville a conservé son aspect traditionnel et ses belles maisons hautes à poutres apparentes et fenêtres de bois finement ajourées jusqu'en 1980. Ses larges avenues bordées de grands arbres restent peu encombrées et le climat tempéré qui règne permet aux habitants de se reposer le soir sur le pas de leur porte, à demi étendus sur des fauteuils de bambou.
Ayant sous sa juridiction 8 arrondissements, 4 villes et 8 districts, la ville de Chengdu s'étend sur une superficie de 12 390 knr et compte une population de 9,8 millions d'habitants. Très ancienne, elle abonde en ressources touristiques. Elle a, en effet, 6 sites et monuments cités par l'Etat et 33 autres par la province. On trouve aux alentours de la ville 10 sites touristiques, dont le système d'irrigation de Dujiangyan, le mont Qingcheng et le temple Baoguang. Il y a également des jardins botaniques et zoologiques. Chaque année, la ville organise un Festival de lanternes, un Festival de fleurs, une compétition de bateaux-dragons et d'autres activités culturelles. Les endroits à visiter sont essentiellement : le temple Wuhou, la chaumière de Du Fu, le tombeau de Wang Jian, le pavillon de Wangjiang, la rivière Funan JffffrM, le temple Guanyin, le Centre de procréation des pandas géants, le Bassin du Dragon, le mont Jiufeng, la résidence de la famille Liu, la vallée Jiulong, le mont Tiantai, le palais Qingyang, le mont Heming, le temple Chunyang, etc.
On trouve dans les rues animées de la ville de vieilles maisons en bois sculpté, de petits restaurants aux spécialités épicées, des maisons de thé où sont donnés de petits spectacles gratuits, etc. Les Sichuanais sont accueillants, souriants et leur cuisine, plutôt pimentée, fait partie des grandes écoles culinaires de la Chine. Les campagnes et les montagnes qui l'entourent offrent de très jolies excursions. Le vélo reste le moyen le plus rapide et le plus pratique. Chengdu n'est pas une ville trop grande, elle est de plus très plate. Les voies importantes sont pour la plupart aménagées pour une circulation « plus tranquille ». Les entreprises françaises s'installent avec dynamisme : Carrefour et Auchan ouvrent leurs grandes surfaces, Alcatel, Sofitel, la Générale des Eaux, Lafarge, et bien d'autres, sont également présentes. Des organisations comme Carrefour France Sichuan ou le Comité France Chine ont des représentants permanents à Chengdu.
Ayant sous sa juridiction 8 arrondissements, 4 villes et 8 districts, la ville de Chengdu s'étend sur une superficie de 12 390 knr et compte une population de 9,8 millions d'habitants. Très ancienne, elle abonde en ressources touristiques. Elle a, en effet, 6 sites et monuments cités par l'Etat et 33 autres par la province. On trouve aux alentours de la ville 10 sites touristiques, dont le système d'irrigation de Dujiangyan, le mont Qingcheng et le temple Baoguang. Il y a également des jardins botaniques et zoologiques. Chaque année, la ville organise un Festival de lanternes, un Festival de fleurs, une compétition de bateaux-dragons et d'autres activités culturelles. Les endroits à visiter sont essentiellement : le temple Wuhou, la chaumière de Du Fu, le tombeau de Wang Jian, le pavillon de Wangjiang, la rivière Funan, le temple Guanyin, le Centre de procréation des pandas géants, le Bassin du Dragon, le mont Jiufeng, la résidence de la famille Liu, la vallée Jiulong, le mont Tiantai, le palais Qingyang, le mont Heming, le temple Chunyang, etc.
La cuisine du Sichuan occupe une place à part, et offre un tel très fort contraste avec l'ambiance torpide et lente des maisons de thé. Le Sichuan est un haut lieu des mets épicés—et y manger représente une expérience encore plus passionnante que dans le reste de la Chine. Presque tous les plats sont additionnés d'un féroce bouquet de piments brûlants et de poivre du Sichuan qui vous engourdit le palais. Plusieurs des plats les plus célèbres en Chine viennent à l'origine du Sichuan: le poulet à la kung pao, des dés de poulet sautés avec des cacahuètes et une généreuse poignée de piments, est connu dans le monde entier, mais rien ne vaut l'expérience de le déguster dans un restaurant au Sichuan. Le tofu mapo, du tofu étuvé avec du porc haché et bien sûr des piments, est un autre mets favori. Le plat curieusement appelé «des fourmis qui grimpent sur un arbre» consiste en vermicelle additionné de porc haché et, vous l'avez deviné, de piments. Quand vous verrez le plat, vous comprendrez pourquoi il s'appelle ainsi. Ce n'est peut-être pas le nom le plus appétissant qui soit pour un plat, mais il est délicieux.
Ce qui va réellement mettre votre palais à l'épreuve, c'est une autre spécialité locale, la fondue, littéralement le «pot de feu». Imaginez une fondue, mais une fondue qui vous en flanque un bon coup. On plonge toutes sortes de tranches fines de viande et de légumes dans une soupe brûlante, rendue rouge vif par les piments qui y flottent en compagnie de poivre du Sichuan, d'ail et d'oignon. C'est ce dont les Sichuanais se régalent, en particulier en hiver, car cela ne peut que vous réchauffer. Les restaurants à fondue sont normalement des endroits très animés—probablement à cause de toute la bière qui y est bue pour contrebalancer le feu des piments. C'est un choc pour les sens et vos papilles continueront à vous chatouiller longtemps après le repas, mais ne vous inquiétez pas. Parmi les autres délicieux plats épicés, on peut citer un plat de viande, le fuqi feipian, les nouilles épicées dan dan mian, le huiguo rou, qui consiste en fines tranches de porc, et de bœuf frites puis mijotées dans un bouillon épicé- Vous pouvez toujours retourner vous détendre dans une maison de thé après de telles épreuves et vous rafraîchir avec du thé vert. Les épices semblent avoir affecté le tempérament des gens du Sichuan. Ils expriment leurs émotions beaucoup plus ouvertement que ce n'est le cas dans le reste de la Chine. Les boulettes de perles sont la plus célèbre spécialité de Le Shan. Lorsque l'empereur Kangxi se rendit à Le Shan, il en avala quatre assiettes d'un coup et les surnomma «Boulettes de perles». Essayez aussi le poulet Zhou un délicieux plat de poulet froid inventé par un certain M. Zhou. Un bon endroit pour vous restaurer, c'est la rue He Jie Xiaochi Jie, qui regorge de restaurants et petits étals servant à manger.
L'opéra du Sichuan est aussi un opéra traditionnel. Il est devenu célèbre grâce à l'art de Bian Lian (changer de masques, changer de visage). Mais qu'est-ce que cet art du changement de masques? En fait, un acteur sur scène, tout en interprétant son rôle, change ses masques de façon si rapide que les spectateurs n'arrivent même pas à voir comment il fait. Dans une petite pièce de théâtre, l'acteur peut changer peut-être une dizaine de fois de masques. « C'est de la magie », ne peuvent s'empêcher de s'exclamer les spectateurs. L'art du changement de masques est donc totalement inhérent à l'opéra du Sichuan. Au début, les acteurs fabriquaient des masques avec du carton. Plus tard, on a dessiné les masques sur du papier. En fait, les acteurs portent plusieurs masques sur le visage. Et sur scène, ils enlèvent les masques les uns après les autres. De ce fait, les spectateurs ont l'impression que les acteurs changent de masques. L'art du changement de masques exige une grande dextérité, notamment des mains. L'art de remettre les masques est encore un phénomène rare aujourd'hui, mais il peut très bien devenir chose courante demain.
Le climat de Chengdu est modéré, mais aussi très humide. En hiver, on a l'impression qu'il fait plus froid que le thermomètre ne l'indique et en été, l'humidité se combine avec la chaleur, rendant l'air étouffant—n'oubliez ni votre crème solaire ni vos lunettes de soleil.
Au sommet du mont Emei, la température est beaucoup plus fraîche qu'en bas de la montagne. En été, il y fait frais et l'air y est léger par rapport à la chaleur étouffante d'en bas. En hiver, au sommet la température peut descendre bien en dessous de zéro. Si vous passez la nuit sur la montagne, il est absolument recommandé d'apporter des vêtements chauds, surtout en hiver.
Le billet d'entrée au mont Emei coûte 160¥, et il faut payer un supplément pour visiter certains temples. Les bons endroits pour se restaurer en chemin sont les monastères, où vous pouvez également trouver un hébergement simple si vous voulez passer la nuit dans la montagne.