Ce temple largement restauré fut construit en 1918 dans le style architectural de l'époque des Song pour abriter deux Bouddhas de jade légendaires. La salle des gardiens célestes, la grande salle précieuse et le pavillon du Bouddha de Jade assis se trouvent sur l'axe centrale. La salle d'Avalokilesvara, l'autel intérieur de la terre et de l'eau, celle de l'abstinence et celle de la méditation bouddhique se situent sur l'axe est, tandis que la salle du bouddha de bronze, celles des objets bouddhiques, celle du petit bouddha couché, du grand bouddha couché, du bienfait ainsi que celle de la charité se trouvent sur l'axe ouest.Le long de ses murs extérieurs jaune moutarde tout couverts d'échafaudages de bambou s'allongent des queues interminables de visiteurs et de fidèles. Ces derniers brûlent des poignées de bâtons d'encens et se prosternent devant la salle des Rois célestes, dans les profondeurs caverneuses de laquelle se tiennent de gigantesques statues de divers arhats dorés et barbus qui écrasent les visiteurs de toute leur hauteur. Traversez la Grande Salle pour gagner la partie arrière, où des panneaux vous indiquent le chemin de la salle de l'Abbé, où résident les Bouddhas de jade.
Ces deux Bouddhas faisaient jadis partie d'une collection de cinq pièces de jade rapportées de Birmanie par un moine chinois. Le plus grand des deux Bouddhas est incrusté de pierres précieuses; il a été sculpté à la main et poli à partir d'un bloc de jade blanc, et mesure 1,9 m de haut. De chaque côté de cette statue se trouve une célèbre collection de textes bouddhiques imprimés en 1890 à l'aide de planches de bois gravées. L'autre Bouddha, qui ne mesure que 90 cm, est tout aussi impressionnant malgré sa taille plus petite, avec la lumière reflétée par son élégant corps de jade allongé. Le tronc noueux d'un arbre à santal gravé de caractères chinois et une exposition d'objets d'art de la fin de l'époque des Qing ajoutent au charme de l'endroit. Juste à l'extérieur de la salle de l'Abbé plusieurs magasins de cadeaux vendent de tout depuis les gravures sur papier jusqu'aux peintures traditionnelles chinoises, aux éventails en bois de santal et aux figurines de Bouddha en pur jade sculpté.
Si vous retraversez la cour en direction de la salle de l'Abbé, un corridor vous mènera à une splendide boutique traditionnelle de thé. Le billet d'entrée au temple vous permet aussi de goûter différents types de thé qui peuvent soigner à peu près tout, depuis les maux de tête jusqu'au problèmes d'estomac. On vous encourage poliment à en acheter mais tous les profits sont reversés au temple.
La statue à gros ventre souriante et assise sur ses deux jambes repliées se dresse au centre de la première salle.
Deux des quatre gardiens célestes se trouvent à l'est et deux autres à l'ouest. Ils prennent respectivement en charge la chasse des démons, la bonne récolte, la prospérité et la paix universelle.
Derrière Maitreya, c'est le Bouddha Wei Tuo. Il porte un casque sur sa tête, une armure sur le corps et le bâtonnet à la main. Il est le protecteur du bouddhisme.
Le Bouddha Shakyamuni se trouve au centre de cette salle, le Bouddha de la Médecine à sa gauche et le Bouddha Amilabha à sa droite. Leurs images sont très belles et vivantes. Les yeux brillants et expressifs vous donnent une impression pleine de promesse d'intelliLes vingt anges s'érigent de deux côtés, dix à l'est et dix autres à l'ouest. Ils prennent respectivement en charge le soleil, la lune, les étoiles, la terre, l'eau, le feu, l'éclaircie, la pluie, le vent et le tonnerre. Chacun d'eux est doté d'un pouvoir tout-puissant.
Derrière ces trois bouddhas on voit une grande fresque intitulée le " Garçon adorant Avalokitesvara " ou 1 ' " île de la mer".
Avalokitesvara portant le vase de l'eau pure est debout au milieu de l'île de la mer, sur le dos d'une tortue géante légendaire. Ce monstre est féroce. Son clin d'oeil ou l'agitation de sa queue provoque des glissements de terrain, des raz de marée, des crues ou des tremblements de terre. Seul Avalokitesvara (Guanyin) peut le dompter.
Le garçon portant la sous-ventrière rouge s'appelle Shancai. Les cinquante-trois d'autres qui portent chacun une sous-ventrière sont les incantations de Shancai. Comme un assistant de Guanyin à sa gauche un peu en bas, se trouve l'autre assistante dite " la fille du dragon". La légende populaire la nomme la "garçonne d'Or" ou la "jeune fille de Jade".
Les dix-huit arhats s'érigent de deux côtés. Ils sont les disciples de Shakyamuni et les protecteurs de la loi bouddhique.
Guanyin se manifeste dans trente-trois incarnations. Comme d'habitude, Guanyin représente la charité et l'affection en Chine.
Dans cette salle, le grand Bouddha sculpté dans un seul bloc de jade est haut de 1 ,95m, large de 1 ,34m et pèse 1 000 kilogrammes. 11 est assis sur un socle en forme d'une grosse fleur de lotus. Son visage est plein avec les sourcils comme le croissant de la lune. Les yeux s'entrouvrent et regardent vers le bas, et le nez est tout droit. Ce grand bouddha est très réputé à l'intérieur comme à l'extérieur du pays.
Dans la salle à l'axe ouest, le petit Bouddha sculpté aussi dans un seul bloc de jade blanc attire les regards des touristes. Il est couché au flanc droit sur un lit de palissandre. La tête repose sur son bras droit replié. I^e bras gauche reste étendu sur la jambe. Les pieds sur un même plan. Il regarde au loin. Il est insouciant. C'est la posture de Shakyamuni dans le nirvana. Les parties de son corps sont bien proportionnées. La statue est naturelle. L'image est très vivante.