Avant d'entrer dans le temple, on grotte bouddhique creusée en 951 sous les doit jeter un coup d'oeil sur le Pic venu cinq dynasties et le bouddha souriant à en volant, l'art sculptural à ses pieds, la gros ventre sculpté sur la falaise sous lesSong du Nord.
Le Temple de la Retraite merveilleuse (Linyinsi) fut bâti en 326 par le moine Hui Li sous le règne de l'empereur Xianhe de la dynastie des Jin de l'Est. Tombé en ruines et reconstruit à maintes reprises, il conserve son charme original. A son apogée, il avait soixante-treize salles, réparties en neui groupes de bâtiments où vivaient plus de trois cents moines. Aujourd'hui, il existe trois grandes salles principales réparties pour trois groupes en enfilade.
Le Temple grandiose s'appuie sur la colline Linyin et donne sur le Pic venu en volant. Les alentours sont pittoresques; la forêt, les pics et les collines, ainsi que la source sont respectivement imprégnés de l'esprit. II y a l'esprit caché dans cet endroit, d'où le nom du temple.
Or, pourquoi l'appelle-t-on aussi le Temple de la Forêt des Nuages ( Yunlinsi ) ? Pendant sa tournée au Sud, l'empereur Kangxi des Qing a visité le Temple de la Retraite merveilleuse. En réponse au voeu du bonze doyen, l'empereur a calligraphié autrement le nom de ce Temple de méditation. L'épigraphe impériale reste encore aujourd'hui.
Les deux pagodes en pierre recouvertes de soutra dressées devant l'entrée officielle du Temple lurent construites en 969 sous la dynastie des Song du Nord.
Elle se trouve derrière l'entrée officielle. La statue à gros ventre souriante et assise sur ses jambes blotties est érigée au centre de cette salle. C'est le Bouddha de l'avenir Maitreya. A ses deux côtés se dressent les quatre gardiens célestes, deux à sa gauche et deux autres à sa droite. Comme tout le monde le sait, l'univers bouddhique est divisé en quatre continents. Chacun d'eux tient la garnison d'un continent et protège la tranquillité. Derrière le Bouddha Maitreya, c'est Wei Tuo, le protecteur du bouddhisme. Les stupas en pierre octogonaux à neuf étages
Ces deux stupas sont érigés devant la grande salle Daxiong. Ils furent construits en 960 sous les Song du Nord. Sur leurs façades ont été gravés jusqu'au toit le texte des soutras bouddhiques et les bas-reliefs des bouddhas. Les panneaux portent deux petits bas-reliefs d'Avaloki-tesvara sculptés sur la façade du premier étage. La dharma est ancrée sur le deuxième étage. Sur les deux panneaux du quatrième étage, on voit deux bodhisattvas, Samantabhadra sur son éléphant et Manjusri sur son lion dont chacun dans une barque avec deux assistants. Ces deux bas-reliefs sont plus remarquables que les autres. En haut les bas-reliefs sont alternés avec les portes de stupas. Ces deux vestiges culturels fournissent des données importantes pour l'étude de l'histoire du temple et du bouddhisme introduit en Chine.
Cette salle conserve son originalité grâce aux reconstructions successives en 1644, en 1910 et en 1956. Au centre de la salle se dresse la statue de Shakyamuni composé de vingt quatre blocs de bois de camphrier sculptés en 1953. Haut de 19,6 mètres, le bouddha est assis sur le socle en forme de fleur de lotus. C'est la plus grande statue en bois en Chine.
Vingt anges se rangent à deux côtés du Bouddha, dix à l'est et dix autres à l'ouest. Ils prennent respectivement en charge le soleil, la lune, les étoiles, la terre, l'eau, le feu, l'éclaircie, la pluie, le vent et le tonnerre. Chacun détient un pouvoir tout-puissant. Les modelages des anges furent créés sous la dynastie des Song. Comme d'habitude, ils portent les costumes de mandarin ou militaire.
Derrière la salle, douze statues de perfectionnistes bouddhiques s'alignent sur deux rangs à l'est et à l'ouest. On dit qu'ils sont les disciples sages de Shakyamuni qui avaient consacré toute leur vie à la rédaction des canons bouddhiques.
Au mur du fond el derrière la grande stalue fut sculpté et modelé un groupe de cent cinquante statues colorées intitulé les " garçons adorant Avalokitesvara ". Ce relief est composé de trois parties:
La première représente le ciel. La figure maigre du haut est celle de Shakyamuni avant de devenir le Bouddha. Lorsqu'il se perfectionnait dans la montagne couverte de neige, il ne pouvait que manger des fruits fournis par le singe blanc et boire du lait offert par le cerf de David. C'est pourquoi jusqu'à aujourd'hui, les moines et les adeptes fervents du bouddhisme sont végétariens.
La partie centrale symbolise la terre. La figure dorée assise sur le dos de la licorne est le bouddha Ksitigarbha. Après avoir sauvegardé tous les êtres animés, il devint le bouddha.
Avalokitesvara ( Guanyin ) se trouve debout sur le dos de la tortue géante sise au milieu, un assistant appelé le garçon Shancai ( Sudhana ) à sa gauche et un autre appelé la garçonne d'Or à sa droite. Au dire d'une légende, la tortue géante causerait des calamités naturelles, seul Guanyin pourra la dompter. On dit que Guanyin se manifeste dans trente-trois incarnations. Son apparence féminine représente la charité et l'affection en Chine.
En haut à gauche, la figure cachant un peu son visage avec l'éventail use est le moine Ji Gong. Il est très indiscipliné et aimait à manger de la viande de chien et boire du vin, portant un vêtement usé et sale et tenant à la main un éventail délabré. On l'appelle le moine fou. Mais il a un don de distinguer le bien du mal. Il punira le méfait et fera rayonner le bien. Quelque soit l'angle de vue, il ne vous quitte pas des yeux.
La salle originale détruite en 1937 par des envahisseurs japonais a été reconstruite en 1993. La slalue du Bouddha de la Médecine s'installe au centre de cette salle. A ses deux côtés se tiennent respectivement le bodhisattva du Soleil qui symbolise la lumière et le bodhisattva de la Lune qui symbolise le frais. Ce sont les trois saints de l'Est ou la Trinité de l'Est.
Le Bouddha de la Médecine est le maître du paradis du Vernis pure de l'Est. Tout le monde le sait bien, il fait le serment de guérir toutes les maladies et d'éliminer toutes les douleurs de l'humanité. Le Bouddha Shakyamuni est le maître du paradis de Saba du Milieu. Le Bouddha Amilabha est le maître du paradis de la Terre pure de l'Ouest.
Les douze disciples à gauche et à droite portent chacun un dessin d'animal correspondant à un de douze rameaux terrestres désignant l'année de naissance.