La rivière Lijiang prend sa source dans la montagne du Chat située au nord et à 88 kilomètres de Guilin dans le district du Xing'an. Cette rivière traverse Guilin pour se rejoindre à Wuzhou à la rivière de l'Ouest. Son éloignement de l'autre, son eau limpide et transparente et son paysage pittoresque prononcent la beauté, Lijiang en chinois. D'où son nom. Le parcours de cette rivière totalise 437 kilomètres. Comme un long ruban d'émeraude, la rivière Li flotte dans des montagnes et des vallées. Elle doit sa réputation au pittoresque de ses rives et à la limpidité de ses eaux.
De Guilin à Yangshuo, l'itinéraire serpente du nord au sud sur 83 kilomètres. Les paysages karstiques et les sites romantiques de ce parcours sont merveilleux et ravissants. Le long des rives se dressent des monts et des pics plies, superposés, verts et gracieux; dans l'eau limpide et tourbillonnante, on peut admirer les silhouettes des monts et des pics renversés dont l'ensemble constitue une série de gigantesques peintures superbes dans la nature.
La vie des riverains se révèle aussi fascinante. Les bois, les vergers, les champs cultivés, les cascades volantes, les fontaines sortant des rochers, les mares et les plages se faufilant dans la rivière; les maisons paysannes cachées dans les forêts de bambou, les paysans travaillant aux champs, des buffles prenant un bain dans la rivière, des radeaux en bambou improvisés, les cormorans perchés sur des barques attendant l'ordre d'aller pêcher dans l'eau, tout cela forme une autre peinture superbe qui s'étale à perte de vue.
La beauté des dix sites est merveilleuse. Il existe encore des belles histoires réelles, légendaires et mythologiques.
Lorsque le bateau vient de traverser le village de la porte du dragon et d'arriver à la plage de la carpe, un autre spectacle s'offre aux yeux. Les pointes de monts abrupts surgissent brusquement sur la terre et ferment le ciel bleu. Des collines verdoyantes sortent de l'eau et flottent sur celle-ci. On voit au loin des sommets et des pics superposés, ininterrompus et ondulés. On aperçoit de près qu'ils sont abrupts, élancés et gracieux. Combien le paysage est beau.
L'escarpement de la falaise verte et le dévouement
Lorsque le bateau part du quai de Zhujiang et s'avance un peu, on rencontre un escarpement de la falaise dressé devant le bateau sur la rive gauche. La silhouette renversée ondule dans l'eau limpide qui coule doucement au pied de l'escarpement. Le clapotis de l'eau murmure une éloquente histoire d'amour légendaire.
Il y a longtemps la jeune fille Gui Hua habitait au nord de l'escarpement, tandis que le garçon Hua Niu habitait au sud de celui-ci. Ils communiquaient par des chansons montagnardes. Ils s'aimaient. Les deux amoureux ne pouvaient que se regarder des deux rives opposées. Pour briser cet obstacle naturel, ils décidèrent de jeter un pont et de construire une route pour relier les deux rives et leurs villages. Le jour de l'achèvement du pont et de la route, ils devraient se marier. Pour atteindre ce jour, Gui Hua perçait du nord au sud les montagnes, tandis que Hua Niu les perçait du sud au nord pour ouvrir une route. Quand la dernière falaise allait été a, percée, Hua Niu fut malheureusement abattu par une grosse pierre tombée l brusquement sur sa tète. Ayant vu la mort de son fiancé, Gui Hua s'est laissée tomber de l'escarpement dans la rivière.
L'amour fidèle de ces deux jeunes se répandait de génération en génération. Les habitants des deux villages construisirent le Pavillon de l'escarpement du dévouement à leur mémoire.
Devant le bateau à droite, on passe la gorge du Boeuf jaune, des stalactites renversées de formes différentes sont suspendues à la falaise. Elles ressemblent à quelques dragons s'abreuvant de la rivière. I^urs corps se cachent à l'intérieur du précipice, tandis que leurs têtes s'étendent vers la surface d'eau. Entre le printemps et l'automne, l'eau de * pluie sort de leurs museaux.
Lorsque les osmanthus fleurissent en automne, ils embaument tout autour.
Entrant au haut-fond Douni, on voit * à droite une pierre élancée sur la pente de la montagne. Il semble qu'elle imite une jeune femme portant un bébé sur le dos en regardant au loin et attendant quelqu'un.
Une légende dit qu'autrefois, un couple paysan habitait au-delà de la montagne. Un jour le mari fut recruté poux la guerre. Au moment du départ, il a dit à sa femme qu'il reviendrait dans trois ou cinq ans.
Cinq ans s'écoulèrent, il n'y avait aucun signe de son retour. Chaque jour après le travail, sa femme avec l'enfant l'attendait avec l'impatience fébrile sur la pente de la montagne. Un jour elle croyait apercevoir son mari revenir vers elle en boitant. Elle était tellement émue qu'elle se pétrifia sur cette pente. Après le retour, le mari fut très affligé de la disparition de sa femme et de son enfant. Il se fossilisa aussi en roc dressé sur le sommet. D'où vit le nom de montagne regardant le mari ( Wangfushi).
La colline du chapeau s'élève dans la verdure de deux côtés de la rivière. Une résurgence se trouve au pied de cette colline. L'eau limpide coule toute l'année dans une grosse caverne. Dans cette caverne il y a quatre grottes profondes. On peut y entrer sur un radeau de bambou.
A l'intérieur, il y a beaucoup de choses à voir. Entre la première et la deuxième, la porte est basse. En été, le niveau de l'eau est élevé, la porte est inondée. La troisième porte est encore plus basse et plus étroite. Les stalactites étranges sont suspendues au plafond île cette grotte. Elles ressemblent respectivement à des hommes ou à des animaux, et à ce qu'on veut imaginer.
En bas de l'escarpement, la tranche de la falaise est couverte de jolies taches étranges aux couleurs différentes. Par jeux d'ombre et de lumière, la silhouette de la carpe est très claire. On l'appelle ainsi la carpe suspendue au précipice.
Au fond de la plage, il y a une grande plaque d'ardoise jaune. Cette plage rapide est baptisée la plage de la toile jaune ( Huangbutan ). Sept pics grands ou petits se dressent verticalement aux deux côtés de la plage comme si sept jeunes filles sortaient de l'eau après un bain.
La légende dit que ce sont sept fées descendues du ciel. Elles étaient tellement éprises de ces montagnes verdoyantes, de ce cours d'eau limpide et de ces alentours pittoresques qu'elles désiraient y vivre comme les habitants de Guilin. Ces sept pics en représentent leurs incarnations. Le cours d'eau est calme et limpide comme un miroir. Les silhouettes renversées des pics verts sont claires. On les regarde d'en haut comme si les bateaux glissaient sur les sommets des collines vertes.
Cette colline ( Huashan) dressée au bord de la rivière est baptisée aussi la colline aux Neuf Chevaux ( Jiumashan ). Les taches de couleurs vertes, jaunes et blanches alternées et légères couvrent un grand morceau de la falaise comme une fresque magnifiques. On y voit les silhouettes de neuf chevaux grâce aux jeux d'ombre et de lumière. Ces silhouettes sont aussi vivantes que des chevaux réels. Certains bondissent, courent au galop, mangent sur place, et d'autres se couchent sur le flanc. Un grand cheval racé hennit sur la pointe du pic, tandis que deux autres petits gris paissent l'herbe en bas. Le cheval pionnier est debout sur le Mont de la Queue du Poisson et le dernier se couche sur la colline de la sangsue. C'est une belle peinture de chevaux créée par la nature.
Ce bourg se trouve à vingt kilomètres de Yangshuo. Les monts et les pics particuliers en font tout le charme. Un cours d'eau limpide coule en périphérie. C'est un lieu où réunit la beauté naturelle et réputé pour trois pics escarpés, cinq terrains carrés et douze collines verdoyantes. I>a colline de la plaque de l'Audience impériale est très connue dans la localité. Elle ressemble à la tablette qu'on porte à la ceinture pour prendre des notes à cette occasion, d'où ce nom. La belle vue s'étend d'un horizon à l'autre. Le panorama le plus pittoresque est vraiment réuni à Xingping.
Devant vous, un peu à droite, un pic rond en haut et gros en bas est semblable à une statue en buste d'une jolie Tille tandis que la partie ronde ressemble à sa tête. En haut le précipice tacheté est son visage; les sourcils comme des croissants, les cheveux légèrement sur le front. C'est typiquement une jeune fille de l'ethnie des Zhuang. Ce mont est donc appelé le pic de la jolie fille. A côté, un peu plus bas, le petit mont ovale ressemble à un miroir en bronze où la fille se regarde joyeusement.
Le pic se dresse au bord du Lijiang près de la ville de Yangshuo. La surface plane du pic est tranchée et verdoyante. De face elle ressemble à un miroir. On passe par là en bateau et un peu loin en arrière, on a l'impression qu'un bouton à fleur sort de l'eau et flotte sur l'eau. Le reflet est comme une fleur de lotus en plein épanouissement. Il est baptisé le pic de la Fleur du Lotus. On s'y ballade et on admire les collines lointaines semblables aux vagues ondulant et l'eau limpide qui coule en bas. On a l'impression de se promener dans un vaste tableau.
Après la croisière sur le Lijiang, une excursion à Yangshuo laissera un souvenir éternel à chaque touriste.