L'Introduction des Vêtements des Minorités Nationales

A l'époque des Royaumes combattants, le sixième empereur de Zhao s'est rendu compte que quoi que les troupes de Zhao aient possédé des armes plus développées, mais il y avait très peu de cavaliers qui étaient flexibles et pouvaient attaquer rapidement, car la plupart des troupes étaient combinées par des infanteries et des chars de combat et les soldats portaient tous des robes longues. Vu les raisons mentionnées, cet empereur a encouragé les troupes de son pays à imiter la nation nomade Hu, c'est-à-dire de porter des robes courtes et des pantalons et pratiquer l'équitation et le tir à l'arc. Ainsi, les troupes de Zhao sont devenues puissantes rapidement.

Ce type de vêtement, qui, au début, avait été accepté difficilement par les Han, est devenu, à l'époque de Wen et Jin et la Dynastie du Nord et du Sud, le vêtement courant des habitants de la plaine dans le Centre. Bien sûr, il y avait une raison importante ci-dessus, des batailles étaient bien fréquentes à cette époque-là, la migration des habitants du Sud et du Nord a facilité la communication des cultures de vêtements.

L'Introduction des Vêtements des Minorités Nationales, L'histoire des Vêtements Chinoiss

Kuzhe (dessiné par Zhou Xun, sélectionné du livre Les ornements des femmes de toutes les dynasties chinoises écrit par Zhou Xun et Gao Chunming)

Le Kuzhe et le Liangdang sont ce qu'on appelait les vêtements Hu. On peut voir que ces deux modèles sont convenables pour monter à cheval, et rester dans des zones où il fait froid.

Ce qu'on appelait le kuzhe, c'était un type de vêtement avec une veste et un pantalon. Shiyou, un écrivain de la Dynastie Han a écrit dans son livre que le kuzhe était un modèle de vêtement dont la partie

supérieure était une robe qui tombait aux genoux, avec de grandes manches. Comment la nation nomade pourrait-elle pratiquer des activités comme monter à cheval et courir après les animaux avec de grandes manches ? En fait, les manches étaient au début étroites, mais étaient modifiées aux grandes manches après être introduites à la plaine. Ce qui a aussi modifié, c'était que la fermeture du vêtement s'est transformé du côté gauche au côté droit. C'était pour cela que les habitants de la plaine d'alors appelaient la nation nomade les gens avec la fermeture à gauche. La robe d'alors était en fait une veste courte, les modèles des vestes étaient vairés, mais il n'y avait pas de grande différence. Selon les documents, on peut voir que pour le kuzhe à l'époque de Wen et Jin et de la Dynastie du Nord et du Sud, la veste pouvait être boutonnée du côté gauche, du côté droit, ou au milieu. Avec le kuzhe, on paraît bien habile, cela se voit souvent sur les briques des portraits et les mannequins de poterie dans le tombeau de la Dynastie du Sud.

L'Introduction des Vêtements des Minorités Nationales, L'histoire des Vêtements Chinois
Des cavaliers de la nation du Nord sous la Dynastie Song qui portent des chapeaux en cuir, des manches de fourrure, des sacs de flèches de zibeline, (sélectionné de Recherches sur les Vêtements de la Chine antique écrit par Shen Congwen)

La partie inférieure du kuzhe était un pantalon. Ce type de pantalon était originellement étroit, qui laissait le porteur paraître agile. Après être introduit à la plaine, ce type de pantalon était mis en question par les conservateurs, surtout lorsqu'il était porté par les fonctionnaires qui allaient au palais, on pensait que le pantalon étroit n'était pas conforme au code de la politesse, loin du modèle traditionnel. Dans ce cas-là, quelqu'un a proposé d'élargir les jambes de pantalon, ainsi, lorsqu'on restait debout, il semblait à une robe, lorsqu'on marchait, c'était tout de même un pantalon commode. Mais un autre problème est venu en même temps, comme les jambes du pantalon étaient trop larges, on aurait des ennuis si on marchait sur un chemin boueux. Donc, quelqu'un d'autre a proposé une bonne solution: c'était d'attacher les jambes du pantalon au-dessous des genoux avec des rubans de soie. Telle image, ce qu'on appelait fuku, se voit beaucoup sur les briques des portraits et des mannequins de poterie de la Dynastie du Sud. Au début des années 80 du 20e siècle, les jeunes portaient souvent des pantalons à pattes d'éléphant, on disait que le fuku était la source du pantalon à pattes d'éléphant, mais ce n'était pas la réalité, le profil du fuku avec des rubans ressemble au pantalon à pattes d'éléphant, peut-être c'est une coïncidence des conceptions humaines sur les vêtements.

Le Liangdang était un autre modèle typique de cette époque-là, c'était aussi un style du Nord-ouest introduit à la plaine. Dans une oeuvre spéciale sur les sources de noms des objets à la fin de la Dynastie Han de l'Est (25-220): pour le liangdang, une pièce sur la poitrine, l'autre sur le dos. On peut savoir que le liangdang en fait un gilet, on l'appelle en chinois kanjian, beixin ou majia. Ces quelques appellations représentent toutes des images bien vivantes: kanjian, cela veut dire couper les bras; beixin, couvrir seulement le dos et le cœur; majia, la cuirasse du cheval qui ne couvre que le corps, mais pas les bras ni les jambes. Avec les images sur les mannequins de poterie, les peintures murales, les briques de portraits, on peut voir que le liangdang était essentiellement composé de deux pièces, l'une à l'avant, l'autre de derrière, avec des boutons sur l'épaule et au-dessous du bras. On pouvait aussi le porter comme sous-vêtements, il y en avait de toutes sortes, grand, petit, en coton, en cuir, etc. Son nom a été changé à plusieurs reprises avec le temps, mais son style reste toujours le même jusqu'à nos jours.

Le Kuzhe et le liangdang étaient très à la mode à cette époque-là, tout le monde en portait. Le style du liangdang ne s'est pas dégagé du modèle traditionnel des vêtements chinois, mais il a montré quand même les échanges et la fusion des cultures de vêtements.