Architecture bouddhiste Chinoise

Au IIe siècle avant J.-C, l'empereur Wudi de la dynastie Han envoya Zhang Qian en mission pour explorer la région de l'Ouest. Avec cette quête, la Route de la Soie, qui reliait l'Asie centrale et l'Asie de l'Ouest, a été créée. Autour de notre ère, le bouddhisme, qui est né en Inde, a été répandu dans la Chine par la Route de la Soie qui contribuait aux échanges culturels entre l'Orient et l'Occident. Non seulement que le bouddhisme a été bien accueilli par les masses, il a également conquis le cœur et le soutien des dirigeants politiques. Au cours de la période des dynasties Wei, Jin et des dynasties du Nord et du Sud (220-589), la propagation du bouddhisme était à son apogée dans la mesure où il a été considéré par l'empereur Wudi de la dynastie Liang (règne de 502 à 549) comme la religion officielle. C'était à ce stade que la construction des temples bouddhistes a atteint son apogée. Une poésie sous la dynastie des Tang, écrite par le fameux poète Du Mu, « Des centaines de temples se dressaient encore sous la pluie délicate », ce qui montre juste cette période historique que le bouddhisme soit très populaire. Cette tendance s'est encore traduite par de nombreuses œuvres littéraires de l'époque. La dynastie des Tang a été la période florissante du bouddhisme. Non seulement que le bouddhisme en Chine a développé avec vigueur à travers le pays, il a également été apporté en Corée, au Japon et au Vietnam. Les souverains de la dynastie des Yuan ont été fervemment défenseur du bouddhisme tibétain. Ainsi, de nombreux temples du bouddhisme tibétain ont été construits pendant cette période.

Aujourd'hui, le bouddhisme qui est populaire parmi le peuple Han dans la plus part des régions en Chine est connu sous le nom de bouddhisme Han, alors que le bouddhisme qui se propage au Tibet, en Inde et au Népal est connu sous le nom de bouddhisme tibétain, communément appelé lamaïsme, il est prédominant au Tibet, Gansu, Qinghai et Mongolie intérieure, avec Lhasa et Shigatse comme le centre de la religion. A Xishuangbanna dans la province du Yunnan, il y a des traces de bouddhisme hÔnay,na (Petit Véhicule), et le style d'architecture adopté dans cette région est très distingué de ceux des temples bouddhistes qui se trouvent dans les régions des Chinois Han.

Il y a un proverbe chinois: «Toutes les fameuses montagnes sous le ciel sont peuplées de moines ». Cette probablement vient du fait que, pour méditer et étudier le dharma, un lieu tranquille est une condition préalable, et des forêts isolées seraient donc un endroit idéal. Par conséquent, la plupart des temples bouddhistes et des monastères sont construits dans les montagnes. Les temples peuvent être construit à une partie de la montagne, que ce soit au pied de la montagne, à flanc de montagne ou au sommet de montagne. Il peut aussi être construit près d'une montagne, à travers une rivière mélangée avec l'environnement naturel. Les moines aussi ont créé les significations religieuses telles que « Lumière du bouddha », « Pierre qui apprend le dharma » et les attachant aux lieux touristiques. Ces montagnes gagnées en popularité en raison des temples bouddhistes construits en eux, et les temples se prospèrent en raison de la popularité des montagnes. Les quatre montagnes en Chine qui ont acquis leur notoriété dans les temples bouddhistes construits sont le Mont Wutai dans la province du Shanxi, le Mont Emei dans la province du Sichuan, le Mont Putuo la province du Zhejiang et le Mont Jiuhua dans la province de l'Anhui.

Le bouddhisme a continué de se développer en Chine il y près de 2000 ans. Par conséquent, l'architecture bouddhique est devenue un type des architectures principales de la Chine. Le plus souvent trouvés seraient les temples bouddhistes, pagodes et grottes.

Temples bouddhistes

Le temple bouddhiste est un grand type  Temple du Cheval blanc à Luoyangdans les édifices religieux de la Chine. Il est pour la consécration de l'image du Bouddha, la tenue des rites bouddhiste, le lieu où résident les moines.

Selon la légende, lors de 7e année de Yongping sous la dynastie Han de l'Est (64 après J.-C), l'empereur Mingdi a rêvé d'un homme imposant d'or. Son ministre Fu Yi lui a dit qu'il y avait un Dieu dans l'Ouest et son nom est Bouddha. Par conséquent, l'empereur Mingdi envoya des fonctionnaires à chercher pour l'enseignement du bouddhisme en Inde. Les fonctionnaires reviennent à Luoyang en apportant deux moines éminents, Kâçyapa-Matanga et Dharmaraksa, avec des textes sacrés du bouddhisme et l'image de Bouddha. Les deux hôtes ont résidé au Temple Honglu, qui était destiné à recevoir les hôtes étrangers à l'époque. L'année suivante, la maison a été construite pour les deux moines éminents, appelée encore «temple », elle a été aussi nommée le « Temple du Cheval blanc », en raison du fait qu'ils sont arrivés en sur des chevaux blancs. Désormais, le « temple » qui a été utilisé pour désigner l'administration dans la Chine ancienne, est devenue progressivement l'appellation spéciale de l'architecture bouddhiste. Et le Temple du Cheval blanc était le « premier temple bouddhiste en Chine » qui n'est jamais construit.

Comme le bouddhisme se développa rapidement en Chine, il faisait face à une pénurie de temples bouddhistes. Pour résoudre ce problème, de nombreux fonctionnaires et riches marchands pieux ont offert leur propre résidence à servir des temples. Ces temples étaient connus comme «résidence», et la salle d'entrée a été utilisée comme la salle du temple, et la salle à l'arrière utilisée comme la salle d'enseignement. La maison traditionnelle avec cour, a mélangé rapidement avec le temple, ce qui est devenu un modèle définitif d'architecture d'un temple bouddhiste.

Dans une première phase, les temples bouddhistes en Chine ont été modélisés selon ceux de l'Inde, qui sont, la pagode comme le centre de l'immeuble ou avec la pagode à l'avant et la salle à l'arrière. Comme le temple bouddhiste a pris de la conception chinoise, la pagode était placée à l'arrière du temple, tandis que la salle est devenue le centre de l'ensemble du temple. Les deux plus anciennes constructions en bois encore existantes en Chine sont deux temples bouddhistes. Ils sont la salle principale du Temple de Nanchan et salle principale du Temple de Fuoguang au Mont Wutai à Shanxi. Leurs supports en encorbellement (dougong) sont gigantesques, avec l'avant-toit profond, et la toiture lisse et doux, les éléments décoratifs simples représentant un style classique de l'architecture de la dynastie des Tang.

Une fois que le style de l'architecture des temples bouddhistes en Chine avait pris la forme définitive, on peut voir que, fondamentalement, ils avaient hérité de tous les éléments originaux de l'architecture chinoise. Un temple bouddhiste est typique symétriquement disposé, le longe d'un axe central une série de bâtiments est disposés : porte principale (Shanmen), tours de la cloche et du tambour, salle des quatre gardiens célestes, salle du grand héros, pavillon de soutras bouddhiques, aux deux côtés de l'axe principal disposé la résidence pour les moines et les croyants. Un très bon exemple d'un tel complexe de temple serait le Monastère de Longxing à Zhengding dans la province du Hebei, construit dans la dynastie des Song qui est bien conservé. En face de la porte principale est situé le mur écran, devant laquelle situés le pont de pierre et le portail (Paifang), aux deux côtés disposés symétriquement les tours du tambour et de la cloche, ruine de la salle six bouddhas éveillés (Liujuedashi). Ensuite, ce sont les salles annexes à l'est et à l'ouest, la Salle de Mahamuni, dernière lesquelles sont situés le pavillon Cishi et le Pavillon de la Bibliothèque Tournante. Passant deux pavillons de la stèle à l'ouest et à l'est c'est le Pavillon des Fragrances bouddhiques qui abrite une statue en bronze de Guanyin de 24 mètres de haut, qui présente des milles bras et yeux. Enfin, c'est la Salle de Bouddha Amida, la résidence des moines et de bonze supérieur à l'est du Pavillon des Fragrances bouddhiques. Même si l'axe du temple est long, la variété de tailles et de conceptions de tous les édifices et l'utilisation créative de l'espace dans le temple lui donnent une touche rafraîchissante.

Le Temple Suspendu (Xuankongsi)

Le Temple Suspendu (Xuankongsi), est un temple Le Temple Suspendu (Xuankongsi)particulier construit à la fin de la dynastie Wei du Nord au VIe siècle, composé d'une série de salles suspendues aux rochers escarpés des falaises au Mont Heng. Le poids de ces temples reposent entièrement sur les poteaux de bois fixés dans des trous qui ont été ciselés dans la falaise. Les différentes salles sont ensuite connectées avec des passerelles en bois, elles ressemblent les demeures dans l'air. Le Temple suspendu est principalement pour la consécration de Bouddha, mais dans le même temps, influencé par les deux autres religions, le confucianisme et le taoïsme. Le temple est une représentation de la relation harmonieuse entre les trois grandes religions de la Chine ancienne.

Le nom des temples bouddhiques vient souvent de principales divinités offertes et des leurs usages : salle des gardiens célestes dédiée au culte des rois célestes, salle du grand héros au culte de bouddhas et bodhisattvas ; salle du dharma et bibliothèque des soutras à la pratique du bouddhisme et à la lecture de soutras, pavillon de soutras bouddhiques tournants et salle de relique qui conserve des reliques et dharmas qui sont les enseignements du Bouddha ; salle à manger, chambre à coucher, salle de réception pour l'usage quotidien et la réception des croyants, etc..

Le bouddhisme tibétain (Lamaïsme) préconise la pratique de combiner la politique et la religion, et souligne l'importance des rites religieux. Tous les différents festivals bouddhistes sont de grands événements pour les Tibétains, et dont l'ampleur des célébrations est souvent grande. Les monastères du bouddhisme tibétain sont construits à proximité des montagnes, et totalement en harmonie avec les paysages montagneux naturels. En termes d'architecture, la combinaison des bâtiments à l'utilisation de la charpente en bois des Chinois Han avec la maison de pierre locale. Les Tibétains ont également absorbé les styles de décoration des temples au Népal pour créer un style architectural solide, grand et coloré à la Tibétaine. Le plus représentatif serait le Palais du Potala à Lhassa au Tibet.

Le Palais du Potala

Le Palais du Potala fut construit au VIIe siècle, dans la dynastie des Tang, lorsque la princesse Wencheng a épousé Songtsen Gampo de la dynastie des Tubo au Tibet. Le palais a été construit spécialement pour accueillir l'arrivée de la princesse Wencheng à Lhassa. Ce processus d'incorporation d'autres bâtiments a fallu plusieurs années pour compléter, et le palais couvrant presque toute la montagne. Le palais contient aujourd'hui le Palais blanc, le Palais rouge, la «neige» au pied et le bassin du Roi- Dragon. Le Palais blanc est le lieu de résidence principale du dalaï-lama, il contient aussi le séminaire et les salles pour les études religieuses et les prières bouddhistes. Le Palais rouge contient les chapelles renfermant les reliques des anciens dalaï-lamas et salles bouddhiques sur plusieurs niveaux. La partie « Neige » comporte les bureaux, ateliers, écuries, etc., le Bassin du Roi-Dragon (LongWantang) est le jardin à l'arrière.

Les Huit Temples de l'Extérieur

A Chengde de la province du Hebei où le Palais d'Eté est situé, il y a huit temples tibétains. Ds sont communément connus sous le nom « Huit Temples Extérieurs ». Ils ont été construits par les souverains de la dynastie des Qing dans le but d'unir les groupes ethniques minoritaires, en particulier les bouddhistes supérieurs au Tibet et dans les régions de Mongolie. Parmi ces temples, le Temple de Putuo zongchenga été bâti sur le modèle du Palais du Potala qui est l'ancien sanctuaire des dalaï-lamas, le Temple de Xumifushou (ou Temple de la Félicité et la longévité de la montagne Sumeru) a été construit sur le modèle du monastère de Tashilhunpo à Shigatse au Tibet.

'Les temples bouddhistes de la minorité ethnique Dai du Yunnan et d'autres groupes ethniques sont directement sous l'influence des styles architecturaux de la Birmanie et de la Thaïlande. Dans le même temps, ils ont combiné la flexibilité de l'architecture locale en créant un style vivant. Les toits des bâtiments sont disposés en couches et divisés aussi en sections, ce qui permet de mettre en évidence la partie centrale de la maison. Les arêtes des toits sont également décorées avec un assortiment de décorations.

Pagodes

Les pagodes sont les anciens bâtiments bouddhistes. Les pagodes de l'Inde ancienne sont utilisées comme une sorte sépulture où les reliques d'os sacrés de bouddha Sakyamuni pouvaient être protégées et vénérées, (une sorte de perle qui est trouvée parmi les incinérés du maître bouddhiste),on l'appelle aussi le «stupa». El est un symbole du Bouddha vénéré par les fidèles.

Pagodas

Venue de l'Inde, la pagode s'est propagée en Chine avec le bouddhisme. Le « stupa » de l'Inde mixte rapidement avec les pagodes traditionnelles chinoises, il en est résulté un style unique chinois, pagode de style pavillon, un pavillon à la base, le « stupa » représentant le Bouddha situé dans la partie supérieure de la pagode, appelé aussi « Tasha». La pagode dispose également d'une chambre souterraine qui abrite des trésors tels que des reliques, des sutras et des images du Bouddha.

Sur la base de pagodes de style pavillon, d'autres pagodes ont été créées telles que pagode à multiples avant- toits, pagode de fleurs, pagode Guojie (pagode enjambant la rue), pagode Tamen (pagode ouverte de baie), Même les pagodes lamaïstes, pagodes du trône diamant, et pagodes de style birman dans la région des Dai du Yunnan ont été influencées par des éléments chinois dans la forme et la décoration au détail.

Les premières pagodes ont été pagodes de tombe Dans le Monastère Shaolini principalement construites sur les structures en bois, mais elles n'étaient pas durables. Au cours des dynasties du Nord et du Sud, les pagodes en briques ont été construites, et dans la période des dynasties Tang et Song, les pagodes en cuivre et en acier ont été construites. Après la dynastie des Song, il y avait même des pagodes de tuiles vernissées et des pagodes en porcelaine. Des milliers de pagodes antiques encore existant en Chine sont principalement des pagodes en brique. La plus ancienne pagode en bois serait la Pagode de Sakyamuni au Temple de Fogong à Yingxian de la province du Shanxi. Il est si solide qu'il a campé sur ses positions pour des milliers d'année même après plusieurs tremblements de terre.

D'une pagode unique, il est rapidement mis au point d'avoir jusqu'à plusieurs pagodes construites à proximité les uns des autres : deux pagodes face à face, trois pagodes indépendantes formant un triangle symétrique ou bien des centaines de pagodes formant une forêt de pagodes. Dans le Monastère Shaolin dans la province du Henan, il y a 220 pagodes de tombe en briques qui ont été construits sur des milliers d'années à partir de la dynastie des Tang jusqu'à la dynastie des Qing, elles sont venues dans les différents modèles et offrent un excellent savoir-faire de sculpture qui est un trésor pour l'étude de l'ancienne architecture en brique.

Peu à peu, la pagode bouddhiste en Chine, à  trois pagodes du Monastère Chongshengpart de son rôle de représentation du bouddha, a eu d'autres utilités pratiques, et ce fut particulièrement le cas pour les érudits et hommes de lettres. Comme un grand bâtiment, on pourrait monter dans une pagode à prendre les vues lointaines. Grâce à cette fonction en place, il est très vite apparu de nombreuses visites guidées notamment des visites dans les pagodes, ce qui était très populaire. Par exemple, la Grande pagode de l'Oie sauvage à Xi'an, beaucoup de poètes, ainsi que de lettrés de la dynastie des Tang préféraient à y monter pour composer des poésies, ce qui devint très vite une tendance de l'époque.

Avec le développement de visites dans les pagodes, la pagode a été utilisée bientôt pour les buts militaires et la navigation. Très souvent, les pagodes sont construites sous prétexte de reliques du logement bouddhiste, alors que son but réel était la tour d'observation de l'ennemi. La pagode antique la plus haute en Chine, la Pagode Liaodi, dans la proveince du Hebei, s'élevant à une hauteur de 84 mètres, construite pendant la dynastie des Song a été utilisée à ces fins. Certains pagodes ont été utilisées comme des phares, tels que le Pagode Liuhe à Hangzhou, construite pour le but de « calmer le mascaret » (Grand mascaret de la rivière de Qiantang), comme elle est située au point tournant de la rivière Qiantang à la mer, elle joue son rôle important de phare.

En dehors de cela, il y a beaucoup de pagodes qui sont inclues dans des endroits pittoresques qui sont aimés par de nombreux visiteurs, telles que «Pagode blanche» sur l'île de Qionghua du Parc Beihai à Beijing, conçue par l'architecte népalais Anirako, cette pagode constitue le centre du pittoresque de Beihai. Les trois pagodes du Monastère de Chongsheng dans la province du Yunnan, qui sont situées au pied des belles Montagnes Cangshan, face à la rive ouest du Lac Erhai. La pagode principale connue sous le nom de Pagode Qianxun, les deux pagodes frère situés au nord - est et au sud -ouest de la Pagode Qianxun. On les appelle les « trois pagodes du Monastère Chongsheng », qui sont le symbole de la ville antique de Dali. Et la Pagode Leifeng située au bord du Lac de l'Ouest à Hangzhou, est célèbre pour sa représentation dans le conte classique chinois de du Serpent Blanc, selon la légende, un serpent doué d'esprit se représentant comme une belle femme qui était emprisonnée dans les fondations du pagode Leifeng. Au XVIe siècle, les pirates japonais ont attaqué Hangzhou, ils ont brûlé les éléments en bois de la pagode, ne laissant que les squelettes de brisques. La Pagode Leifeng éclairée sous le soleil couchant, ce qui forme l'un des dix spectacles du Lac de l'Ouest

Dans la seconde moitié du VIP siècle de notre ère, une nouvelle forme de l'architecture bouddhiste a vu le jour. Elle était une colonne de pierre monumentale bouddhiste en forme octogonale (Jing Chuang), sur laquelle est gravée de sutras (Soutras TUoluoni ou Dh,raÔ). Elle était utilisée pour la commémoration des enseignements du Bouddha. Dans un monastère qui consacre l'image de Bouddha Maitreya, une seule colonne serait construit. Quant à un monastère qui consacre Amitabha ou Bhaisajyaguru, deux à quatre colonnes de pierre monumentales seraient construites. La colonne de pierre monumentale a apparu dans la dynastie des Tang, connu son apogée dans la dynastie Song du Nord. Le meilleur exemple de colonnes de pierre monumentales serait celui construit pendant la dynastie Song du Nord, située dans le comté de Zhaoxian du Hebei.

La colonne de pierre monumentale de Zhaoxian est divisée en trois parties. La fondation est constituée par un soubassement Semeru plat d'une couche à une hauteur environ de 6 mètres et un soubassement Semeru octogonal à deux couches, sur lesquels sont sculptés portes d'incendies, images du Bouddha, danse, lotus, histoires de figuration du bouddha, etc.. Le corps principal contient la colonne octogone de pierre sculptée de montagne de trésor et de soufras et couverture en forme ombrelle, la partie supérieure sculpté de tabernacle du bouddha, lotus, sculpture de dragons, lotus, mani. Cette colonne de pierre monumentale proportionnée et élégante est une rare sculpture sur pierre.

La Pagode en bois de Yingxian

La Pagode en bois de Yingxian, connu aussi sous son nom complet comme la pagode de Sakyamuni au Temple de Gugong, est située au Temple de Fogong à l'ouest de la comté de Yingxian, qui relève de l'administration de la ville de Shuozhou dans la province du Shanxi. Sa construction a commencé dans la 2' année de Qingning sous la dynastie Liao ( i 056) et s'acheva dans la 6* année de Mtngchang sous la dynastie Jin (I 195). Elle est une pagode de style pavillon en bois unique la plus élevé, la plus ancienne conservée en Chine.

Grottes

Les grottes de la Chine avaient leurs origines dans les temples de grottes de l'Inde, et ce modèle a été répandu en Chine pendant la période des dynasties du Nord et du Sud. Il a mélangé rapidement avec des éléments traditionnels chinois et laissant derrière eux un grand nombre de grottes. Le développement des grottes a atteint son apogée pendant les périodes des dynastie Wei et Jin et Tang. Les premiers étaient des grottes principalement réparties le long de la route qui relie la Chine et l'Inde, cette route était aussi la ligne liée à la région de l'Ouest dans la dynastie des Han, passant d'ouest en est, le couloir de Gansu la région du Sud et la région sur le cours inférieur du fleuve jaune, semblable à la trajectoire de la « Route de la Soie».

Ces grottes ont enregistré non seulement l'histoire du bouddhisme en Chine, mais les peintures murales et sculptures dans les grottes sont aussi un reflet du développement de la Chine ancienne dans l'art et la culture. En Chine les plus célèbres grottes sont les Grottes de Mogao à Dunhuang de Gansu, Grottes de Yungang à Datong de Shanxi et Grottes de Longmen à Luoyang de Henan. D'autres grottes bien connues comprennent les Grottes de Dazu à Sichuan, les Grottes de Maijishan à Tianshui de Gansu, et les Grottes de Tianlongshan à Taiyuan de Shanxi, et les Grottes du Temple Bingling à Yongjing de Gansu. Sur l'ensemble de ces grottes, les Grottes de Mogao portent la plus grande dimension, et sont les plus durables, les plus larges en contenu, et les mieux conservées.、

Grottes de Mogao

Dunhuang du Gansu se trouvait à la Grottes de Mogaojonction de la Route de la Soie au nord et au sud, qui avait une ville animée des échanges commerciaux, et peuplée de temples bouddhistes. Les Grottes de Mogao sont connues sous le nom «Grotte aux Mille Bouddhas». Selon la légende, lors de 2e année de Jianyuan (366 avant J.-C. ) le moine bouddhiste Lo-stun eut une vision de milles bouddhas dans la montagne, il commença donc à creuser sur la falaise le premier sanctuaire de grotte. De la période des Royaumes (304-439) jusqu'à la dynastie des Yuan, le développement des Grottes de Mogao a duré plus de dix dynasties. Aujourd'hui, les falaises de Dunhuang sont pleines de grottes, toutes sont reliées par des passerelles en bois. Partout dans les parois des grottes sont les peintures murales et sculptures peintes du bouddhisme.

Les Grottes de Mogao ont été construites au style d'architecture qui a été commune au cours de la période des dynasties Tang et Song. Les avant-toits des grottes étaient modélisés sur la construction de structures en bois telles que colonne, barre, support (dougong), corniche, arête (Walong), faîte, Chiwei (ornement de toit) qui étaient communs en Chine, ce qui a reflété le processus d'assimilation de la culture chinoise dans les grottes chinoises. Dans les peintures murales qui ont été créées dans les différentes dynasties, ce que l'on voit que les scènes de la vie quotidienne des activités sociales de l'ancien peuple : chasse, culture, tissage, transport, combat, ainsi que danse, etc.. Les personnages des peintures murales ont présenté une bonne étude sur les costumes et les accessoires portés par les différents groupes ethniques dans les différentes périodes. Les images de Bouddha à l'époque étaient fortement influencées par l'art d'Asie centrale. Les regards des personnages et leurs costumes sont riches en saveurs indiennes et persanes. Il a été jusqu'à la dynastie Wei du Nord que la représentation des personnages dans les peintures murales a commencé à changer. Un changement notable serait les costumes, qui étaient devenus plus dans le style chinois. La dynastie des Tang a été l'apogée du développement de l'art bouddhique. Pendant ce temps, les images du Bouddha étaient devenues plus charnues et plus réalistes, et les lignes de décoratif sur les images ont pris les changements très évidents, les motifs de flamme et motifs d'arbres bouclés étaient mixtes aux dessins traditionnels chinois de nuages et eaux coulantes éthérées, de floraisons splendides pour créer un motif d'arbres bouclés unique chinoise. Ce que l'on voit que des fossés, palais, pavillons, temples et pagodes, ponts représentés sur les peintures murales pendant ce temps sont les trésors précieux.

Il convient de mentionner ici est l'une Grottes de Mogao des fresques fameuses de Dunhuang appelé «Apsara volant», qui est une déesse dansante. Dans le bouddhisme, elle était le beau bodhisattva, souvent représentée par danseuse ou musicienne sachant jouer de la musique et de la danse du vol. Elle ne ressemble pas ni aux anges avec ailes dans la mythologie grecque, ni aux divinités dans la mythologie de l'Inde antique. Bien qu'elle ne procède pas à une paire d'ailes, les artistes chinois antique aimaient à peindre dans une danse de vol, comme si elle volait dans le ciel. Il est un personnage fascinant de fresques de Dunhuang qui ont gagné les cœurs de nombreux visiteurs. Une fois mentionnée Dunhuang, on pense à la déesse dansante magique.

Comme les statues de Bouddha construites à la grotte ont été érigées plus en plus grandes, le développement de l'art de grotte a commencé à se déplacer à l'extérieur des grottes. Durant la dynastie des Tang, le plus grand Bouddha en Chine a vu le jour- le Grand Bouddha de Leshan. Cette statue de Bouddha monumentale a été taillée dans la paroi rocheuse, conformément à la hauteur d'origine de la falaise. La construction a commencé lors de Ie année de Kaiyuan sous la dynastie Tang (713), et dura un total de 90 ans pour Bouddha de Leshan au Sichuan. s'achever. La statue de Bouddha mesure une hauteur de 71 mètres et une largeur de 24 mètres. Les oreilles mesurent 7 mètres de long, capable d'accueillir deux personnes dans chaque oreille. Le dos du pied est de 8.5 mètres de long, pouvant détenir plus d'une centaine de personnes. Le grand Bouddha lui -même occupe une montagne, et la montagne en forme d'un grand Bouddha. À ce jour, le Grand Bouddha de Leshan est la statue de Bouddha la plus haute du monde.